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"PSC1" : késako ?


27 Mars 2015

"PSC1" : késako ?

L'ambiance est détendue et l'écoute attentive au Centre de Santé Jeunes de Valence. C'est la dernière séance de formation sur cette session PSC1 de mars. Si tout se passe bien, Maëva et Arielle, les deux jeunes de l'E2C présentes, auront officiellement leur attestation de Prévention et Secours Civiques de niveau 1 à la fin de la journée... comme des dizaines d'autres stagiaires avant elles, et ce depuis l'ouverture de l’École de la 2ème Chance 26-07 ! Nadette Poulard, infirmière et formatrice PSC1, nous en dit un peu plus.


La formation PSC1, ça consiste en quoi ?
La formation PSC1 est la formation de base aux premiers secours en France. Elle dure 10 heures, en trois demi-journées, et permet aux participants de savoir réagir face à différentes situations potentiellement graves pour la victime, comme l'étouffement ou l'hémorragie. Aujourd'hui, par exemple, nous allons apprendre à pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire, dans les cas où une personne est inconsciente et ne respire plus.


Pourquoi proposer aux jeunes de l'E2C de passer ce diplôme ?
Il y a beaucoup de bonnes raisons de passer la formation PSC1 ! Savoir quoi faire dans des situations d'urgence, c'est important pour chaque citoyen, que ce soit un jeune en formation à l'E2C ou un élève ingénieur. En dehors de cela, la formation PSC1 peut être demandée dans le cadre de certains emplois, comme animateur ou agent de sécurité, par exemple. Elle peut aussi être synonyme pour certains jeunes d'un premier « diplôme » : c'est valorisant.



Nadette Poulard, formatrice PSC1, en pleine session. 

Comment se déroule la formation ? 
Au Centre de Santé Jeunes de Valence, les 16-25 ans, étudiants ou en recherche d’emploi peuvent passer la formation PSC1 gratuitement. Les jeunes de l'E2C se retrouvent donc dans des groupes de personnes venant d'organismes différents. C'est intéressant pour eux de voir qu'ils peuvent passer les mêmes diplômes que tout le monde, et réussir !

L'implication et l'assiduité sont essentielles, car si le candidat est absent ne serait-ce qu’une partie de la formation, il ne sera pas validé dans ses apprentissages et n’obtiendra pas son attestation.

La formation est axée sur la pratique et la mise en situation. J'observe la bonne appropriation des gestes et des réflexes. L'évaluation est continue, il n'y a pas de test final, mais chaque stagiaire doit participer activement sur des cas concrets. A partir de situations d’accidents, que je mets en place sur un problème préalablement étudié, le jeune doit réagir de manière adaptée pour se protéger, alerter, et secourir.

Les stagiaires de l'E2C se débrouillent bien : l'immense majorité des jeunes est venue aux trois sessions et a validé son diplôme.